🚀 Échange avec Virginie Le Bastard, coach et formatrice spécialiste de la confiance en soi : Comment avoir confiance en soi ?
Avec la série Avoir confiance en soi pour réaliser sa vie découvre avec Virginie :
les causes et les risques du manque de confiance
et les clés pour acquérir et muscler la confiance en soi !
Aujourd’hui, dans ce 5ème et dernier épisode, nous abordons cette question :
☞ Comment avoir confiance en soi ?
Sommaire
Introduction
Marie : Bonjour Virginie, merci d’être avec nous aujourd’hui.
Virginie : Bonjour Marie, ravie d’être avec toi.
Marie : Alors nous allons parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur, qui est la confiance en soi.
Comment avoir confiance en soi ?
Quelles sont les clés pour vaincre le manque de confiance en soi ?
Se remémorer ses réussites
Virginie : Déjà se remémorer ses réussites, mêmes celles qui paraissent anodines.
Pour vous réussir qu’est-ce que c’est ?
Racontez-moi les choses que vous avez faites et avec lesquelles vous vous êtes senti bien, vous étiez content de vous. Et là effectivement se remémorer les qualités qui leur ont permis de faire face à ces situations.
« Qu’est-ce qui fait que vous avez réussi dans cette situation, que vous vous êtes senti à l’aise et vous avez surmonté cet obstacle ? ».
C’est aussi être capable de dire ce qu’on aime en soi, ses qualités, demander aux autres, oser demander à notre entourage ce qu’ils aiment chez nous.
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Prendre du temps pour soi
C’est se sentir important, savoir se faire plaisir, prendre soin de soi.
J’entends beaucoup de personnes quand je leur demande : « Est-ce que vous prenez au moins 15 minutes par jour pour vous faire plaisir ? ». Ils disent « non, je n’ai pas le temps ».
Juste 15 minutes, c’est aussi se dire qu’on sait se fait plaisir parce qu’on le vaut bien.
Se dire qu’on est quelqu’un de suffisamment important pour qu’on prenne du temps pour soi.
Alors si j’aime lire, je vais prendre 15 minutes par jour pour lire, ou écouter de la musique.
Parce que quand on arrive à se faire plaisir on est déjà dans l’estime de soi. Se dire qu’on est quelqu’un d’important et qu’on mérite cette attention qu’on est souvent prêt à accorder aux autres mais qu’on ne s’accorde pas toujours à soi.
Noter les bons moments
Et puis des conseils tout bêtes mais avoir un petit carnet sur sa table de chevet et s’endormir le soir en notant les jolies choses qui nous sont arrivées dans la journée.
Parfois ce n’est pas grand-chose, c’est avoir pris un café avec une collègue, s’être arrêté au saut du travail, avoir pris le temps de marcher, voir un rayon de soleil… plutôt que d’être dans la surconsommation.
Le bonheur des fois c’est tout simple, pas besoin d’aller chercher toujours ailleurs ce qu’on peut juste avoir à proximité.
Poser ses valises
J’appelle ça poser ses valises finalement. Tu poses tes valises et tu profites.
La société dans laquelle on vit est une société d’image, de surconsommation, tout est d’information d’ailleurs, nous encourage peu à ça.
On est quand même obligé de lire des livres sur « profiter du moment présent ». Nos arrières-grands-parents entendraient ça ils se diraient qu’on a raté quelque chose, qu’on est passé à côté de quelque chose d’essentiel.
Marie : Il faut espérer que les générations à venir aient plus conscience de cela.
Virginie : Ils sont plus conscients que nous de ça je pense.
Ils l’ont bien compris, d’ailleurs dans l’équilibre travail-famille. Et ils ne veulent plus travailler 70h par semaine pour une entreprise, y compris pour se réaliser.
Ils savent qu’ils ont besoin de moments de convivialité, de sortir, de voir leurs amis.
Veiller à la relation au travail
Marie : Avoir du temps de loisir. Le loisir a pris beaucoup de place et ce n’est pas anodin.
Virginie : Ce n’est pas anodin. C’est se recentrer sur soi autrement et ne plus être dans un système compétiteur et de challenge.
C’est juste un système où aussi on prend le temps de se faire du bien. Alors il ne faut pas qu’on soit que comme ça parce qu’on a besoin de ressources, mais c’est peut-être comme ça qu’ils repenseront le monde de demain.
Ils sont déjà en train de repenser la relation au travail.
Marie : Ce qui crée parfois des incompréhensions par rapport aux générations que nous on connaît et qui ont un rapport au travail très engagé.
Mais je trouve que ces personnes bousculent les idées reçues, la notion de surengagement au travail, ça permet de remettre certaines valeurs sur le devant de la scène.
Virginie : À la génération de nos parents et grands-parents, on prenait le temps. Tu entrais dans une entreprise, tu étais tutoré, tu prenais le temps d’apprendre, tout allait moins vite.
Aujourd’hui un jeune à peine entré dans une structure qu’il veut évoluer, qu’il a d’autres aspirations, et s’il échoue dans ses aspirations, ça vient fragiliser cette base de confiance en soi.
Peut-être qu’il y a 20 ans, il aurait évolué dans son poste, peut-être pas en 3 ans mais en une dizaine d’années, mais ça aurait encore renforcé cette base de confiance en lui.
Marie : On prenait le temps de construire une cathédrale pierre par pierre avec les compagnons qui formaient, qui encadraient. Il y avait le temps de l’apprentissage.
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Porter un regard bienveillant envers soi
Virginie : Sinon un dernier conseil à donner peut-être, la confiance en soi vient de soi.
On a tendance parfois à reprocher aux autres de ne pas suffisamment porter sur nous un regard bienveillant. La véritable confiance en soi vient de nous et de notre capacité à nous accepter avec ce que nous sommes, avec ce qu’on fait bien, ce qu’on fait moins bien.
Avoir aussi un principe d’oser mais d’être réaliste également. Il y a des gens qui ont relevé de grands défis mais il n’y a pas besoin de relever de grands défis pour avoir confiance en soi et pour être quelqu’un d’estimable.
Marie : En fait il y a réellement un potentiel dans chaque personne pour avancer, apprendre à se connaître, évoluer.
Tu as évoqué le mot d’oser tout à l’heure, et je pense que c’est un mot-clé.
Oser même si on a peur, même si on manque de confiance en soi.
Oser faire quelque chose qui nous plaît juste pour être bien un instant. Vivre quelque chose qu’on n’aurait pas forcément fait.
Mais se dire : « si je fais ça je fais un petit pas de côté par rapport à ma zone de confort » mais j’ai quand même envie de le faire.
Virginie : Oui et on peut se faire accompagner pour ça. C’est aussi savoir s’entourer de personnes qui vont nous aider à grandir. Savoir s’entourer des bonnes personnes.
Conclusion
Marie : Un grand merci Virginie pour cet échange, pour les clés que tu nous donnes pour les personnes qui peuvent manquer de confiance en elles.
C’est un regard qui est très positif, très encourageant. En fait c’est à la portée de tout le monde d’avancer !
Merci pour ton témoignage et pour tout ce partage d’expérience.
Virginie : Merci à toi Marie, j’ai passé un moment très agréable.
Marie : J’espère que cette interview aura inspiré tous ceux qui nous écoutent et qui nous regardent. Merci Virginie à très bientôt !
Virginie : Merci Marie, merci à toi !
Pour aller plus loin découvre cet article : Sortir de sa zone de confort
Marie : C’était le dernier épisode de l’interview de Virginie Le Bastard sur la confiance en soi. Retrouve l’ensemble des épisodes sur la chaîne YouTube et sur le blog oser-et-reussir.com
Merci pour ton écoute et je te dis à bientôt sur Oser et Réussir !
Découvre le début de cette interview Avoir confiance en soi pour réaliser sa vie avec le premier épisode qui aborder la question : Quel est l’enjeu de la confiance en soi ?
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