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Tout le monde a des ressources pour vaincre ses peurs irrationnelles
Combien de fois as-tu abandonné un projet après un premier échec ? Ou n’es-tu tout simplement pas passé à l’action par peur d’échouer ? Combien de rêves n’as-tu même pas réalisés tant tu as douté de tes capacités ? Souvent, la peur nous empêche de vivre ce qui nous tient vraiment à coeur. Dans cet article, nous allons voir comment vaincre ses peurs irrationnelles.
Nous connaissons bien ce sentiment de frustration de ne pas être passé à l’action, dominés par nos peurs.
Sous couvert d’excuses, nous laissons nos doutes, nos craintes, nos blocages nous empêcher d’agir pour accomplir ce qui nous tient à cœur.
Comment font ceux à qui tout semble réussir ?
Ils n’ont pas de super-pouvoirs. Leur vie n’est pas plus facile. Au contraire, pour réussir, ils ont souvent essuyé plus d’échecs que la majorité des gens.
Eux aussi rencontrent des freins et des peurs. Seulement, ils passent à l’action, ils persévèrent, ils se relèvent de leurs échecs.
Ils décident d’avancer pour vivre ce qui les inspire et de ne pas abandonner, quoi qu’il arrive.
Tu peux toi aussi décider d’agir pour mobiliser tes ressources, vaincre tes peurs et réaliser ce qui t’inspire.
Quelles sont tes peurs irrationnelles ?
Les peurs dépendent de chaque individu, de son expérience, de son environnement, de son éducation… Chacun expérimente des degrés de peur différents en fonction des circonstances.
Les peurs subjectives
Lorsque la peur n’est pas créée par une situation de danger réel, elle devient subjective. C’est-à-dire qu’elle prend forme dans l’esprit qui associe un risque hypothétique à une situation réelle.
À un degré élevé, les peurs irrationnelles sont généralement incontrôlables et elles peuvent s’apparenter aux phobies : phobie de l’ascenseur, phobie de la maladie, phobie des araignées, phobie de la hauteur…
Jusqu’à une certaine mesure, tu peux t’accommoder de tes peurs et « vivre avec ». Cependant, il existe des peurs irrationnelles bien plus insidieuses : elles ont pour alibi des arguments logiques souvent partagés par le bon-sens commun.
Je m’explique :
Imaginons que tu sois un père de famille salarié. Tu touches un salaire confortable qui te permet de rembourser l’emprunt de ta maison, de partir de temps en temps en vacances, d’offrir une vie agréable à ta famille. Pour autant ton job ne te plaît pas et tu subis avec de plus en plus de difficulté la pression et les exigences de ton poste.
Dans une « autre vie » tu aurais aimé apprendre un nouveau métier ou créer ton entreprise dans un autre domaine. Chose que tu juges utopique dans ta situation : tu dois maintenir ton niveau de vie si durement acquis pour rembourser l’emprunt de ta maison, maintenir les vacances, payer les études de tes enfants, les loisirs et les activités extra-scolaires…
Lorsque tu discutes avec tes amis ou ta famille, tout le monde s’accorde à dire qu’avec les charges de la vie, ce n’est pas raisonnable de tout plaquer pour prendre autant de risques. L’emprunt de la maison, les études, les charges sont des arguments imparables sur lesquels tout le monde s’accorde.
De cette façon aussi, tout le monde se rassure pour faire le choix le plus socialement acceptable.
Et pourtant… qui ne connaît pas une personne qui a sauté le pas, qui a pris des risques pour réaliser ce qui lui tenait à coeur ? Une personne qui a fait le choix contraire et qui a montré que ni l’emprunt, ni les enfants, ni le maintien du niveau de vie ne suffiraient à étouffer ses projets ?
L’alibi qui cache la peur
Derrière les arguments, sincères malgré tout, se cache généralement la peur. La peur de perdre le confort acquis, de faire des choix inconfortables aujourd’hui pour sortir de ta zone de confort, la peur de ne pas être à la hauteur pour réaliser ce à quoi tu aspires. La peur d’attirer le reproche en cas d’échec. Et tant d’autres encore…
C’est en cela que nous passons souvent beaucoup de temps à justifier nos peurs avec des arguments populaires, qui ne sont en réalité qu’un écran de fumée.
Ce mécanisme est omniprésent dans la vie quotidienne, dans les rapports avec les enfants (quand un adulte dit « non » à une demande, plus pour se rassurer lui-même), en couple, au travail, avec l’entourage…
Les peurs irrationnelles conditionnent nos choix et nos décisions, mais on ne sait généralement pas les détecter.
Les peurs sont souvent irréelles
Tu sais que la plupart des peurs que nous ressentons sont des peurs irréelles ?
Elles proviennent de notre imagination. Notre cerveau n’aime pas le vide. Devant l’inconnu, il cherche à combler le vide en projetant des scénarios. Malheureusement ces scenarios sont la plupart du temps négatifs et inquiétants : « Et s’il arrivait ceci ? ou cela ? ».
Le cercle vicieux, c’est que plus tu imagines des scénarios-catastrophes, plus tu renforces tes peurs et tes angoisses.
Le cerveau ne fait pas la différence entre une peur réelle et irréelle. Si tu imagines une scène qui déclenche le sentiment de peur, le cerveau va activer les mêmes zones cérébrales que si la scène se déroulait en réalité.
La bonne nouvelle, c’est que tu peux inverser le processus, et reprogrammer ton cerveau vers un accomplissement positif.
Tes peurs sont liées à tes croyances
Ta réaction face à une situation est influencée par tes croyances mentales. Ces croyances sont liées à ton éducation, aux messages que tu as pu entendre par tes parents, tes enseignants, tes proches, ton environnement amical et professionnel, et aussi par ta propre expérience.
Lorsque tu envisages d’entreprendre un projet, les croyances limitantes qui peuvent t’empêcher d’agir s’expriment à travers des excuses : « je n’ai pas le temps », « il faut de l’argent », « Je ne suis pas doué pour la gestion, le commercial », « le marché va mal en ce moment », « j’ai déjà tenté et j’ai échoué »…
Plus tu affirmes ces croyances, plus tu feras de l’auto-sabotage.
Si tu penses que tu n’y arriveras pas, tu auras raison.
Si tu décides de tordre le cou à ta plus grosse croyance, tu y arriveras aussi.
Tout dépend de toi.
Si tu laisses une peur te dominer, tu lui donnes de l’espace et tu l’entretiens.
La peur est comme un muscle qui se développe ou qui s’atrophie selon que tu l’entretiens ou pas.
La plupart du temps, tu verras que ta peur était disproportionnée par rapport à ce qui s’est réellement passé.
Et si tu laisses la peur t’envahir, tu n’es plus maître de ta vie.
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L’incertitude et l’inconnu génèrent de la peur et du stress
La vie est en mouvement continu et tu ne peux pas prédire ce qui va arriver demain ou après-demain car de nombreux événements ne dépendent pas de toi. Pour autant, est-ce que tu te lèves tous les matins avec l’inquiétude de ce qui va se passer dans la journée, ou le lendemain, le mois, l’année suivante ? Nous ne pouvons pas prédire précisément l’avenir, nous vivons dans l’incertitude et cela ne nous inquiète pas particulièrement. Nous avons inconsciemment admis l’incertain dans notre quotidien.
Alors pourquoi, lorsque tu veux entreprendre quelque chose d’important pour toi, tu imagines des excuses ou des scenarios catastrophes pour t’empêcher de le faire ? Pourquoi ça devient un problème ?
Si tu crains qu’il t’arrive des choses dont tu ne veux pas, tu sais que même en n’agissant pas, il t’arrivera aussi des choses que tu ne souhaites pas.
Si tu attends le « bon moment » pour agir, les conditions parfaites, cela n’arrivera jamais.
C’est du « bullshit ». C’est juste une excuse pour rester dans ta zone de confort, et tu prends le risque de finir déçu, amer ou dans une position de victime.
Le meilleur moment pour que tu passes à l’action, c’est maintenant.
Alors est-ce que tu veux faire partie de ceux qui, à la fin de leur vie, regrettent de ne pas avoir accompli ce qu’ils voulaient, ou de ceux qui ont osé réaliser ce qui les inspirait ?
Deviens celui ou celle qui ose, qui essaie et qui crée sa vie.
C’est toi le maître du jeu pour vaincre tes peurs irrationnelles
Tu es seul responsable de ta vie
Tu ne peux pas maîtriser les événements que tu rencontres, mais tu es responsable de la façon dont tu réagis.
Et ça change tout.
Ça change que tu peux voir une crise comme une opportunité (c’est d’ailleurs le même mot en chinois), un « coup dur » comme une possibilité d’apprendre et de grandir.
Ce qui fait que tu t’accomplis dans ta vie, ce n’est pas quand tout va bien. Tu grandis quand tu décides de te relever et de continuer. C’est à toi de DECIDER.
Pourquoi tu dois agir
Qu’est-ce qui peut t’arriver de pire si ce que tu entreprends ne fonctionne pas comme tu veux ? Est-ce si grave ?
Il y a certainement des parades pour certains obstacles.
Prends des mesures pour les points les plus risqués.
Pour le reste, dis-toi que tu auras par la suite d’autres possibilités que tu ne perçois pas encore. Dans l’incertain qui te fait peur, il y a aussi de nouvelles opportunités.
Si tu acceptes d’agir :
- tu t’autorises à vivre de nouvelles choses différentes de ce que tu vis au quotidien.
- tu t’autorises à rencontrer de nouvelles personnes, à découvrir de nouveaux lieux, à partager sur des sujets qui te passionnent, à apprendre de nouvelles choses aussi.
- tu t’autorises à expérimenter la vie autrement que dans sa routine actuelle, à grandir, à comprendre le monde différemment.
- tu t’autorises à te sentir vivant(e) quand tu accomplis ce qui te passionne, à rayonner et contribuer autour de toi.
Qu’est-ce que tu attends pour réaliser tes rêves ?
Parfois la vie vous flanque un bon coup sur la tête, ne vous laissez pas abattre. (Steve Jobs)
Comment vaincre tes peurs irrationnelles et passer à l’action
Pour dépasser ta peur, trouve ton BIG WHY
C’est quoi ta motivation profonde ? Ton but ultime ?
Qu’est ce qui te fait te lever le matin avec une motivation de fer pour avancer dans ton projet ?
Si tu es clair(e) sur ton objectif et sur les étapes à mettre en œuvre, tu passeras facilement à l’action.
👉 Détermine ton objectif, ta vision, ton plan d’action.
👉 Décompose les premières actions à mettre en œuvre.
Parce que si tu manques de clarté, tu ne pourras pas accomplir ton projet. Tu es comme un navigateur sans cap.
Demande-toi aussi : si tu n’agis pas, tu risques quoi ?
Si tu parviens à identifier des bénéfices plus forts que les risques, tu seras motivé pour te mobiliser.
Forge-toi un mental de gagnant
Entraîne ton mental. C’est ta façon de penser qui détermine tes actions et tes résultats.
Utilise tes peurs comme un outil pour gérer les risques, pas comme un frein.
Pour décomposer la peur, décompose tes actions. Un pas à la fois vers ton objectif.
Focalise sur ta réussite. Persévère.
Agis pour vaincre tes peurs irrationnelles !
Concentre-toi sur « comment je vais faire » plutôt que sur « est-ce que je vais le faire ? ».
Il n’y a que l’action qui amène des résultats !
Je suis convaincu que ce qui sépare les entrepreneurs qui ont du succès de ceux qui n’en ont pas est la persévérance. (Steve Jobs)
Ta peur agit comme un « garde du corps »
Accepte le fait que tu auras toujours des peurs, ça fait partie de tous les processus de changement quand il y a des incertitudes. La vie est pleine d’incertitudes. Cela ne doit pas conditionner le fait que tu agisses ou non.
La peur, c’est un garde du corps. Le garde du corps, il est toujours là, il protège son client, mais il ne l’empêche pas de faire ce qu’il a envie de faire, ni d’aller où il veut aller. Le garde du corps est juste là pour réagir dans le cas où il aurait besoin de réagir, en cas de danger. Le reste du temps, son client accomplit ce qu’il veut.
Ta peur, c’est la même chose, elle est là pour t’alerter si tu es en risque pour que tu prennes les décisions nécessaires. Parfois, elle peut t’amener à prendre un autre chemin, mais ne la laisse pas te faire renoncer à ton objectif.
Si tu échoues, change ta perception de l’échec
Si les résultats que tu obtiens ne sont pas ceux que tu escomptais, te voilà dans un moment crucial, un des plus importants de ta vie.
Entreprendre un projet, une passion, une entreprise, quel que soit le sujet, c’est surtout un engagement.
Un engagement de tout mettre en œuvre pour accomplir ce qui t’inspire.
De faire au mieux avec les moyens dont tu disposes à cet instant.
C’est t’adapter aux aléas qui t’amèneront peut-être à changer de chemin, mais pas à perdre de vue tes objectifs.
L’échec n’existe pas !
L’échec n’existe pas en soi. C’est une projection humaine.
L’échec est un jugement que l’on porte sur les événements.
Face à l’échec tu as 2 options :
- soit tu t’apitoies sur ton sort en disant que tu n’y arriveras pas, que ce n’est pas pour toi et tu abandonnes ton rêve.
- soit tu prends du recul et tu analyses les bénéfices : la personne que tu étais avant tout ça, et celle que tu es maintenant. Tu regardes ce que cette expérience t’a apporté de positif : évolution personnelle, apprentissage, rencontres, découvertes… L’expérience fait croître et elle te sera bénéfique pour mieux vivre les expériences futures. Pour rester dans cet état d’esprit, note tout cela, car on oublie vite et tu pourras y revenir à d’autres moments de ta vie.
Sur ce chemin, tu as aussi sans doute inspiré des personnes, tu as contribué positivement d’une manière ou d’une autre.
Donc le fait de ne pas avoir atteint ton but initial n’est PAS un échec, c’est juste un autre chemin qui t’a appris autre chose et qui te servira plus tard si tu acceptes que tout cela a un sens et de la valeur.
Pour reprendre les mots de Lao Tseu (extraits de cet article) :
L’échec est le fondement de la réussite.
Ne regrette pas d’avoir agi plutôt que de n’avoir pas agi pour réaliser quelque chose qui te tient à cœur. Ne te laisse pas atteindre par la culpabilité ni les jugements de ton entourage (« je te l’avais bien dit ! »). Le véritable échec est de ne pas oser.
Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence, les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés. Elles seront une preuve de tes capacités et te redonneront confiance devant tous les obstacles. (Paulo Coelho, Manuel du guerrier de la lumière)
Sois fier de ce que tu as osé entreprendre, de ce que tu auras découvert et appris. Alors tu grandis, tu t’engages et tu rebondis.
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En conclusion : avoir le courage d’agir pour vaincre ses peurs irrationnelles
Les peurs influencent ta qualité de vie et ta capacité à te réaliser.
👉 Et si derrière chaque frein que tu ressens tu te demandais : quelle est ma peur derrière tout ça ?
Une qualité est essentielle pour mener toute action : le courage. Le courage c’est être capable d’avancer, rebondir, avoir de la résilience.
Le courage c’est aussi mettre du cœur à l’ouvrage, être passionné et le transmettre.
Avoir du courage, c’est avoir peur et agir quand même. Pas à pas.
C’est être capable de prendre des décisions qui parfois ne nous plaisent pas et d’agir.
Avoir du courage, c’est assumer les conséquences de ses actes. Cela ne veut pas dire « payer pour avoir mal agi », cela veut dire être capable de s’adapter à la situation qui se présente, et prendre de nouvelles décisions. Etre résilient.
Avoir du courage, c’est connaître ses capacités et ses limites. C’est être capable de dire « j’arrête » pour entreprendre une autre façon de réaliser son projet.
Personne ne peut réaliser ta vie à ta place.
Ose agir, même si tu tombes, même si tu te trompes, même si ce n’est pas parfait. Relève-toi et avance.
Je laisse les derniers mots à Paulo Coelho, que je trouve inspirant pour aider à vaincre ses peurs irrationnelles :
La peur n’est pas un signe de lâcheté. C’est elle qui nous permet d’agir avec bravoure et dignité dans certaines circonstances. Celui qui éprouve la peur et va cependant de l’avant, sans se laisser intimider, fait preuve de courage. Mais celui qui affronte des situations difficiles sans tenir compte du danger ne fait preuve que d’irresponsabilité. (Paulo Coelho)
Partage avec nous ton expérience : quelles sont les peurs qui t’empêchent de réaliser ce que tu veux ? Et quelles sont tes techniques pour vaincre ses peurs irrationnelles ?