Comment prendre une BONNE décision

Dilemne pour prendre la bonne décision

Sommaire

Lorsqu’il faut prendre la bonne décision

Tu t’es certainement retrouvé dans des situations où prendre une bonne décision n’était pas chose facile.

Ainsi tu pèses le pour et le contre, tu t’englues dans des tas de « bonnes raisons » et dans des hypothèses, tu as du mal à faire la part des choses pour prendre LA BONNE DECISION.

Ajoute à cela la pression du regard des autres, le « qu’en-dira-t-on » si tu te plantes, les fameux « je te l’avais bien dit ! » si l’option que tu as retenue s’annonce finalement être un échec… Car malgré ta bonne volonté et le sentiment de bien faire, les résultats escomptés ne sont pas toujours au rendez-vous !

Comment prendre une bonne décision ?

Voici quelques repères pour affûter ton attitude et ton analyse quand tu fais face à une situation… à choix multiple !

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« – Savez-vous que vous avez 88 % de chances supplémentaires de récupérer votre portefeuille perdu si vous y avez glissé la photo d’un bébé 
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Le psychologue Richard Wiseman a rassemblé les études mises au point dans les laboratoires de sciences du comportement des meilleures universités du monde et qui prouvent que de petites décisions peuvent provoquer des grands changements dans notre vie. »
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Les facteurs qui influencent tes décisions

Pour commencer, sais-tu que ton cerveau veut ton bonheur ?

Face à une situation, il cherchera :

  • d’une part le chemin le plus facile pour lui, qui demande le moins d’effort.
  • d’autre part la solution qui évitera la douleur pour privilégier celle qui donnera plus de plaisir.

De ce fait il cherche la décision la plus profitable, la plus immédiate pour apporter le meilleur bénéfice ou la meilleure récompense.

Nous n’avons pas tous les mêmes influences dans nos prises de décision, selon nos personnalités, nos expériences, nos préférences, notre représentation du monde. Certains visent le court terme, d’autres capitalisent sur le long terme, certains privilégient certains bénéfices plutôt que d’autres.

L’éducation, les habitudes (qui rassurent), l’environnement conditionnent nos critères de choix, car ils interviennent souvent de manière automatique, inconsciemment.

3 pièges à éviter dans la prise de décision

Plusieurs facteurs interviennent dans une prise de décision, notamment les biais qui influencent fortement notre jugement et nous font voir la réalité à travers un filtre.

C’est pourquoi savoir les identifier te permettra d’éviter des erreurs !

Eviter les biais dans la prise de décision
Une seule idée peut transformer la réalité (image extraite du film Inception)

1/ Le biais de confirmation

Le biais de confirmation consiste à rechercher tous les éléments qui vont confirmer les croyances que tu as déjà, et à rejeter celles qui les contredisent.

En fait, nous le pratiquons tous couramment, sans nous en rendre compte la plupart du temps.

L’être humain est le meilleur pour interpréter toute nouvelle information de façon à ce que ses conclusions précédentes restent inchangées.

Warren Buffett

En d’autres termes, nous croyons ce que nous voulons croire et nous en cherchons la confirmation.

De cette façon le cerveau gagne du temps et de l’énergie, plutôt que d’analyser des éléments qui lui sont inconnus et qui lui demandent un effort pour se les approprier.

Si tu regardes bien, le biais de confirmation est souvent à l’oeuvre dans les débats idéologiques ou dans les discussions politiques, écologiques, ou liés à l’éducation…

Par exemple, prends le sujet des vaccins qui divise ses partisans et ses détracteurs ! L’un cherchera à convaincre avec des arguments qui lui semblent évidents, tandis que l’autre n’entend pas les arguments avancés. Pourtant il est inutile de vouloir convaincre si la personne n’a pas l’intention de changer d’avis !

Face à une situation où tu dois prendre une décision, ce biais fausse le jugement et ne te permet pas de prendre une décision objective.

Ce n’est pas parce que nous sommes SÛRS d’une décision qu’elle est nécessairement JUSTE

Comment faire ?

Avant toute chose, accorde de l’attention aux informations contradictoires. Teste-les, conditionne-toi pour éviter les partis-pris et chercher la meilleure option, quelle que soit la conséquence pour toi.

Cela suppose de faire taire ton ego !

Ensuite accepte de ne pas savoir et recherche de nouvelles informations.

Par exemple, voici une technique que j’aime bien : une fois que j’ai posé sur papier les options envisagées, je me dis qu’il y a deux autres possibilités que je ne vois pas encore. Alors je m’attache à les chercher, à échanger avec d’autres pour connaître leur perception et « ouvrir le champ des possibles ».

2/ Vouloir agir absolument : le biais de l’action

Devant une situation de stress, nous avons tendance à vouloir réagir à tout prix : « Mais fais quelque chose ! »

Le biais de l'action: il faut parfois choisir de ne rien faire plutôt qu'agir

« Faire quelque chose plutôt que ne rien faire » n’est pas toujours la bonne option. C’est parfois une très mauvaise décision !

Elle s’explique par le besoin de modifier une situation insupportable ou par la peur qu’on nous reproche « de n’avoir rien fait ».

Les lecteurs de cet article ont aussi lu :  Faut-il arrêter de procrastiner ? 1/2

Il est nécessaire de considérer que « ne rien faire » est une décision à part entière, c’est même parfois la plus difficile à prendre lorsque tu as envie de réagir. Aussi, attention à ne pas confondre l’inaction avec la fuite ou le déni, ce n’est pas la même chose !

Egalement, il vaut mieux ne rien faire lorsque tu es sous l’emprise des émotions, excitation, colère, tristesse… Ces émotions biaisent ta perception de la situation et tu peux prendre des risques. Réagir sur un coup de tête a de fortes chances d’être la pire des solutions, cela risque de rendre la situation encore plus compliquée.

Comment faire ?

Pour enrayer l’engrenage, laisse le temps de faire retomber les émotions. Cela évitera les dérapages que tu regretteras.

Pour en savoir plus sur les biais, découvre cet article qui présente 25 biais cognitifs

3/ L’auto-sabotage par la peur

Il arrive que tu écartes une ou plusieurs options parce que tu as peur du changement que cela implique ou parce que tu as peur de l’inconnu.

À l’origine, la peur est une réaction de survie et de protection.

Le problème c’est que la peur t’amène à faire des projections qui, la plupart du temps, sont fausses et n’arriveront jamais !

C’est pourquoi on dit souvent que la peur peut être mauvaise conseillère, surtout lorsqu’elle bloque l’action.

Pourtant, comme le dit Max Piccinini, coach sur la réussite :

Derrière la peur, il y a le bonheur

Pour en faire l’expérience, il est important d’accueillir la peur, de la comprendre. Puis d’agir quand même.

C’est même parfois la décision qui te fait le plus peur qui est justement celle que tu dois prendre, quand tu sens qu’elle est en phase avec tes valeurs, tes aspirations, quand tu te sens aligné.

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Comment faire ?

  • Prends conscience que ta perception et tes décisions sont sous l’influence des biais.
  • Prends le temps de les détecter pour t’ouvrir à d’autres possibilités, fais l’effort d’écouter des propositions et des points de vue différents et de les tester.
  • Accepte le fait d’avoir peur, comprends pourquoi tu as peur, rappelle-toi que la plupart des peurs sont irréelles.
  • Agis quand même en te donnant le droit à l’erreur.
Se donner le droit à l'erreur
Se donner le droit à l’erreur

Alors, comment régler ta boussole ?

Prendre une décision, OK. Mais ça peut paraître complexe.

Alors comment t’assurer que ta décision te convient réellement ?

Les questions que je me pose systématiquement et qui me permettent de prendre du recul, sont généralement : POURQUOI (quel sens je donne à l’action) ? POUR QUOI (quel est le but) ? Pour quel objectif ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qu’est ce qui est le plus important pour moi ?

Est-ce que les options que j’ai devant moi sont en phase avec ces questions ?

Je me pose sur chaque option envisagée pour savoir si elle me correspond vraiment ou si elle est juste le miroir de ce qu’on attend de moi (employeur, entourage, conjoint, normes sociales…).

Pour aller plus loin, découvre : Atteins ton objectif avec la méthode SMART

Pour conclure : 6 étapes pour prendre une BONNE décision

Tu peux avoir les meilleures chances de prendre une bonne décision si tu as en tête ces 6 clés :

1. Te poser les bonnes questions : Pourquoi (le sens) ? Pour quoi (le but) ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Quels bénéfices j’obtiendrai et sont-ils en phase avec ce que je suis ?

2. Ne pas négocier avec les critères qui entrent en conflit avec tes valeurs. Ils seront assurément une cause d’échec ou d’insatisfaction par la suite. Ecoute ton intuition, cette petite voix au fond de toi qui te dit si cette option te parle ou pas.

3. Accepte que ta perception est limitée à ton propre champ de vision. Détecte les biais et étudie les différentes options (en plus cela entraînera ta plasticité cérébrale !).

4. Donne-toi du temps pour prendre du recul par rapport à tes émotions, ne pas sur-réagir aux événements pour ne pas avoir à regretter tes décisions.

5. Demande-toi si tu seras fier de cette décision et de ce qu’elle implique.

6. GO ! Aie le courage d’agir et d’avoir le droit à l’erreur ! Après tout, l’erreur ne fera que muscler ta capacité d’analyse et de prise de nouvelles décisions !

Marie Josnin - Oser et Réussir

Pour aller plus loin :

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Le scoop !

Zoom sur les « fausses croyances » :

Nous prenons nos décisions consciemment : c’est faux ! Nous prenons la plupart de nos décisions de manière inconsciente, tout au long de la journée (se lever, conduire, ranger un document etc…)

Cerveau gauche, sphère de la logique / cerveau droit, sphère des émotions : les deux sphères sont interconnectées et interagissent entre elles. Et aussi, nous n’utilisons pas non plus 10% de notre cerveau comme la croyance populaire le prétend ! Chaque décision mobilise de nombreuses zones du cerveau.

En vieillissant le cerveau ne fabrique plus de neurones : la bonne nouvelle, c’est que, à tout âge, le cerveau peut fabriquer des neurones et se « reprogrammer » en créant des chemins neuronaux différents : changer d’habitude, de façon de penser, de percevoir le monde… et prendre des décisions ! La moins bonne nouvelle, c’est que tu ne pourras plus utiliser l’excuse « je suis comme ça, je ne changerai pas ! » car chacun a la possibilité d’exploiter son potentiel et de modifier les chemins neuronaux qu’il s’est créés.

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6 thoughts on “Comment prendre une BONNE décision

  1. marieannesars a commenté:

    Merci pour cet article inspirant ! C’est intéressant de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour reprendre le contrôle sur notre vie et nos décisions. Je suis tout a fait d’accord avec toi, nous devons suivre nos valeurs et ne surtout pas prendre de décisions sur le coup de l’émotion!

    • Marie a commenté:

      Merci marieannesars, oui le cerveau est la clé entre autres de nos comportements, c’est un sujet passionnant que l’on retrouve à travers les neurosciences. Nous ne contrôlons pas tout mais nous pouvons reprogrammer ce que nous voulons consciemment, je trouve que c’est une expérience formidable !

  2. Lilly a commenté:

    Excellent article avec des réponses et des conseils concrêts. On prend tellement souvent des décisions pour les autres et non pas pour nous. Et on ne prend pas assez souvent non plus le temps de la reflexion, de savoir si réellement cette décision est en phase avec nos valeurs et si elle n’a pas été prise sous le coup de l’émotion. Merci pour ce plan d’actions !

    • Marie a commenté:

      Oui Lilly, notamment les personnes empathiques ou qui se rendent très disponibles pour les autres ont tendance à s’oublier. Leur besoin de faire plaisir peut les amener à prendre des décisions qui ne sont pas vraiment les leurs. Merci pour ton commentaire 🙂

  3. marie a commenté:

    Bonjour Marie,
    j’aime beaucoup ce que tu dis,
    « L’être humain est le meilleur pour interpréter toute nouvelle information de façon à ce que ses conclusions précédentes restent inchangées, -W. Buffet-« , et « La moins bonne nouvelle, c’est que vous ne pourrez plus utiliser l’excuse « je suis comme ça, je ne changerai pas ! », car chacun a la possibilité d’exploiter son potentiel et de modifier les chemins neuronaux qu’il s’est créés. »
    Voilà, c’est très simple à comprendre, car tout est dis ! Super article

    • Marie a commenté:

      Bonjour Marie, merci pour ton commentaire. Nous avons cette capacité à nous « modeler » nous-mêmes et cela nous rend libre de devenir ce que nous voulons être.

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