L’Éducation Nationale est loin de proposer les outils ou une formation pour entreprendre. Elle laisse à désirer quand il s’agit de nous préparer à devenir des entrepreneurs.
La triste vérité, c’est que l’école traditionnelle (les lycées, les universités, les écoles) ne nous fournit aucune base pour lancer un projet entrepreneurial.
Certains s’épanouissent dans leurs études, comme moi qui ai trouvé mon cursus scolaire et mes classes prépa passionnants. Mais nous sortons totalement ignorants de ce qu’implique lancer son entreprise ou réussir dans sa vie professionnelle.
Sommaire
Voici 7 écueils de la formation de l’éducation nationale pour devenir entrepreneur :
Écueil #1 : L’éducation nationale n’encourage pas l’apprentissage individuel
L’école nous pousse à mémoriser des programmes, plutôt qu’à rechercher activement l’information utile et pertinente.
Mais dans la vraie vie, ce n’est pas comme ça que ça marche. Lancer un projet requiert des compétences variées, impossibles à prévoir à l’avance. Il n’y a pas de modèle tout prêt.
Par exemple, des pays comme la Norvège, la Suède, la Finlande, le Danemark, l’Estonie, la Nouvelle-Zélande, explorent de nouvelles façons d’intégrer les compétences numériques dans l’éducation et dans les évaluations. Certains de ces pays autorisent l’accès à Internet pendant les examens. Cela reflète la nécessité d’évaluer la capacité des élèves à trouver, analyser et synthétiser des informations en ligne.
Et aujourd’hui, un entrepreneur est constamment à la recherche de la meilleure information. Sa principale qualité n’est pas de tout savoir, mais de savoir rapidement trouver la bonne information.
Écueil #2 : La scolarité ne développe pas la confiance en soi
Le système scolaire dans son organisation et son fonctionnement ruine la capacité des élèves à développer leur confiance en soi. Cela implique les modes d’apprentissage, le système de notation, le système d’évaluation des enseignants aussi. Ajoutons également le manque de psychologie et de pédagogie d’une grande partie des enseignants.
Le système est davantage fait pour comparer, évaluer et sanctionner avec un filtre de compétences prédéfinies. Or ces compétences évaluées ne valorisent pas la personnalité. Ce système qu’on appelle pourtant « Éducation » Nationale ne vise pas à valoriser les capacités, la créativité et les talents individuels.
Or, un entrepreneur est quelqu’un qui sait s’appuyer sur sa personnalité, ses forces et ses capacités pour réussir son projet.
Écueil #3 : À l’école, on n’apprend pas à travailler en équipe
Les travaux de groupe sont de plus en plus fréquents à l’école, ce qui est une bonne chose.
Mais les élèves ne sont pas formés à travailler en équipe de manière efficace. On ne leur apprend pas la communication constructive, la prise d’initiative et l’organisation pour réaliser le travail à plusieurs.
Finalement, le travail de groupe repose sur 1 ou 2 élèves pendant que les élèves passifs attendent les directives.
Or, pour réaliser un projet collectif, il est indispensable de responsabiliser chacun et de valoriser les capacités individuelles.
Écueil #4 : Être entrepreneur, c’est être capable de prendre des décisions
On l’a tous vécu, à l’école, cette fameuse question qui n’a pas de réponse absolue :
Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?
Hormis quelques rares étudiants qui expriment très tôt leur vocation, c’est une absurdité de demander à des jeunes en pleine construction de personnalité de faire un choix à l’aveugle. Ils se sentent démunis face aux multiples métiers possibles et ils ne peuvent pas se projeter.
Un entrepreneur qui doit prendre une décision stratégique va consulter des spécialistes pour se renseigner. Il contacte son réseau pour avoir des informations pertinentes. Il met en place une stratégie pour être en mesure de prendre la décision la plus éclairée possible.
Pour préparer les élèves à cela, il faudrait les accompagner dans leur réflexion personnelle et professionnelle avec des outils d’aide à la décision.
Les élèves se sentiraient moins livrés à eux-mêmes, moins impuissants face à cette impression de sceller leur destin en prenant une décision qu’ils ne maîtrisent pas.
Écueil #5 : Le culte des meilleurs élèves est un vrai problème dans l’enseignement académique
Imagine qu’on décrète qu’un bon sportif est une personne qui sait grimper aux arbres et qu’on juge inaptes tous ceux qui n’y arrivent pas.
On oublie les bons nageurs, coureurs et autres sportifs… Tous ceux-là se sentent nuls parce qu’on estime que savoir nager, courir, pratiquer un autre sport n’entre pas dans les critères officiels.
Le seul critère qui compte, pour l’ensemble de la population, c’est de savoir grimper aux arbres. Celui qui sait grimper aux arbres sera reconnu comme un bon sportif, il aura un bon dossier, il accèdera aux compétitions voire aux JO.
Tous les autres seront déclassés, orientés, les plus aisés prendront des cours particuliers pour apprendre à mieux grimper. Tous se sentiront dévalorisés voire en échec sportif.
C’est ce qui se passe trop souvent dans le système scolaire.
Le plus grand problème de notre éducation est que nous avons intégré l’idée qu’il y a des bons et des mauvais élèves à partir de quelques critères sélectifs : les matières scolaires.
Alors nous considérons le niveau d’un élève dans ces matières comme si cela représentait sa valeur et son potentiel dans la vie active.
Or l’école est seulement une grille de lecture dans quelques matières qui n’ont rien à voir avec la vie professionnelle : la géo, l’histoire, les maths, le français etc…Mais on nous fait croire que ces critères définissent quel élève est doué ou pas, intelligent ou pas, capable ou pas…
C’est dramatique !
Plus tard, on retrouve donc des entrepreneurs qui s’épuisent à se comparer aux « meilleurs ». À se sentir coupables de ne pas travailler autant qu’Elon Musk. À se dire que Zuckerberg avait déjà créé Facebook à 20 ans ou que d’autres entrepreneurs étaient millionnaires à 30 ans.
C’est une mentalité toxique qui ne favorise pas la réussite entrepreneuriale.
Écueil #6 : L’absence d’apprentissage par projet dans la formation
L’école ne nous encourage pas à travailler sur des projets concrets. L’enseignement général est souvent théorique, déconnecté de la réalité. Cela ne correspond pas du tout aux exigences d’une formation pour entreprendre.
Pourtant, un entrepreneur développe ses résultats en mettant en œuvre des projets pratiques. Il apprend, il teste, il corrige, il AGIT.
Écueil #7 : Entreprendre c’est sortir de sa zone de confort et savoir prendre des risques
L’école ne nous pousse pas à sortir de notre zone de confort ni à prendre des risques calculés pour atteindre un objectif.
Pourtant, l’entrepreneuriat demande souvent de quitter sa zone de sécurité, d’explorer des nouvelles possibilités et d’oser prendre des décisions avec détermination.
En conclusion, ce qu’il faut comprendre, c’est que la réussite n’est pas réservée à une élite.
La réussite est réservée à ceux qui adoptent les bonnes stratégies.
À défaut d’avoir une formation pour entreprendre, les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui ont un état d’esprit porteur, ambitieux et tourné vers l’action et les résultats.
S’ils ne savent pas faire eux-mêmes, ils recherchent les meilleurs conseils. Ils appliquent des méthodes éprouvées par d’autres entrepreneurs pour gagner du temps, sans avoir à « réinventer la roue ».
La clé de leur réussite tient à « qui ils écoutent » pour obtenir la bonne information. Alors ils gagnent de la clarté, du temps et de l’argent pour obtenir les résultats.
Cela me fait penser à un touriste dans la jungle qui se retrouve perdu, incapable de discerner les bonnes directions des mauvaises. L’absence d’un guide lui coûte cher en temps et en épreuves.
Ma vision à travers Oser et Réussir est de guider une communauté d’entrepreneurs pour les aider à concrétiser leur projet avec un processus optimal.
Si tu veux qu’on explore ensemble la réalisation de ton projet, contacte-moi pour réserver un échange ICI
Et n’oublie pas… OSE POUR RÉUSSIR !
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